Salto, la VOD à la française

Au détriment de la télévision traditionnelle, la VOD attire de plus en plus de personnes et bénéficie d’un marché qui s’élargit continuellement. À l’échelle internationale, ce secteur est dominé par les Américains, la France crée donc Salto, afin de contrattaquer et promouvoir efficacement la VOD made in France. Les créateurs de ce projet comptent obtenir une part de marché considérable !

Qu’est-ce qu’une VOD ?

Le fonctionnement de la télévision traditionnelle oblige les téléspectateurs à s’adapter à des programmes préétablis. La VOD ou vidéo sur demande, par contre, permet aux internautes de choisir les vidéos qu’ils désirent regarder, selon le nombre de fois voulu sur internet.

Il existe de nombreuses plateformes de VOD gratuites, mais celles mettant à disposition un catalogue bien varié sont payantes. Il convient de mentionner que ces dernières constituent une véritable arme contre le visionnage et le téléchargement illégal de vidéos. De plus l’accès à ce type de plateforme de diffusion sur demande permet de consulter une grande quantité de films à tout moment.

Le concept Salto

En réponse au monopole du marché par Netflix et Amazon, trois chaines de télé françaises se sont liguées pour créer Salto, il s’agit de TF1, de France Télévisions et M6. Cette alliance est une grande première, sachant que ces dernières se font concurrence depuis de nombreuses années.

Salto se veut plateforme commune de diffusion des contenus de ces trois chaines : des directs, des émissions en rattrapage et des vidéos sur demande. Salto consistera en une société cogérée par TF1, M6 et France Télévision, travaillant de concert pour défendre un intérêt commun.

La concrétisation du projet

La notification de la création de ce projet ayant été déposée à l’Autorité de la concurrence le 17 juin dernier, Salto fait actuellement l’objet d’une étude. Beaucoup espère que cette organisation soit favorable à cette initiative, étant donné qu’il a jadis défendu l’intérêt des chaines françaises.

La décision de l’Autorité de la concurrence est vivement attendue, les plus optimistes espèrent recevoir une réponse d’ici quelques jours. Néanmoins, il faut souligner que cette entité a droit à 25 jours ouvrés (après notification) pour une investigation rapide. Cette durée peut être rallongée à 65 jours si le dossier requiert une étude approfondie.

Photos : generation-nt.com,