Le réseau social de Mark Zuckerberg se retrouve une nouvelle fois sous le feu des critiques. La chaîne britannique BBC a dévoilé, ce vendredi 2 novembre, une nouvelle enquête mettant en cause la sécurité des données sur Facebook: des dizaines de milliers de comptes ont été hackés. Après ces piratages successifs, les pirates du web ont mis en vente le contenu des discussions privées présentes dans l’application « Messenger ». En outre, ce même groupe assure être en mesure de diffuser les informations privées de plus de 100 millions de comptes.
Dix centimes, le prix dérisoire d’une messagerie Facebook
Pour quelques centimes d’euros permet à n’importe qui sur le net de consulter la messagerie de l’un des 81 000 comptes piratés. Les différentes messageries contiennent un nombre incalculable de conversations privées et professionnelles, voire même confidentielles.
Cet outil de communication est largement utilisé dans le monde, que ce soit pour programmer une sortie au cinéma, une réunion importante, une manifestation ou encore partager un secret. Certaines informations divulguées au plus grand nombre peuvent avoir des conséquences graves pour une famille ou une entreprise.
Les navigateurs internet mis en cause par le réseau social américain
Que les Français se rassurent, les comptes piratés appartiennent à des internautes géolocalisés en Ukraine, au Brésil, au Royaume-Uni ou encore en Russie. Dans cette enquête, des utilisateurs ont confirmé que le contenu piraté était bien extrait de leur messagerie privée sur Facebook. Du côté du réseau social américain, on reporte la faute sur les extensions « malveillantes » ajoutées aux navigateurs de recherche comme Google Chrome, Mozilla Firefox, Safari et Opera.
Pour améliorer sa navigation sur internet, certains utilisateurs font appel à des extensions afin d’ajouter des fonctionnalités aux navigateurs : personnaliser son moteur de recherche, empêcher l’apparition de publicités, obtenir des réductions sur des sites de e-commerce, programmer un rappel, avoir accès à un correcteur orthographique, etc. Cependant, certaines peuvent être dangereuses, car certaines peuvent rendez vos données accessibles à des pirates informatiques malintentionnés qui n’hésiteront pas à les divulguer sur la toile moyennant finance. Si l’accusation du réseau social s’avère juste, cela devient problématique pour les navigateurs. Cela voudrait dire qu’ils recommandent des extensions sans vérifier leur origine ni elles sont oui ou non inoffensives. En attendant la vérité, Facebook a réussi à mettre hors-ligne les différents sites des hackers où les messages étaient mis en vente.
Pour éviter ce type de mésaventure, chaque internaute doit être vigilant quand il télécharge un extension et surtout quand il diffuse sur internet des informations pouvant être compromettantes.